C’est une nouvelle année qui débute, et avec elle le tradi­tion­nel panel des UX/UI trends !

Notre équipe a compilé les grandes tendances UX et UI qui risquent de prendre de l’am­pleur en 2021, suivez le guide !

Ce que l’on garde !

On est tous d’ac­cord pour dire que 2020 fut une année diffi­cile, longue et compliquée, et on aime­rait beau­coup la jeter aux oubliettes défi­ni­ti­ve­ment, mais en matière de design, il va quand même falloir patien­ter un peu avant de voir dispa­raître ces tendances-là !

Vers toujours plus de mini­ma­lisme

Le mini­ma­lisme ne date pas d’aujourd’­hui, mais conti­nue sur sa lancée. Toujours plus de simpli­cité, pour ne garder que l’es­sen­tiel avec à la clef une expé­rience plus claire et agréable pour l’uti­li­sa­teur.La tendance “sans fiori­tures” offre beau­coup de satis­fac­tion à celui crée comme à celui qui regarde : équi­libre et clarté du message sont toujours d’ac­tua­lité !

Quelques exemples : https://ism-crafts.com/ • https://waka­waka.world/ • https://www.melyon.co/ • https://www.mono­ware.com/

La 3D toujours aussi sédui­sante

La concep­tion 3D conti­nue elle aussi son bout de chemin. De plus en plus citée en réfé­rence et popu­laire, la 3D attire, et permet d’of­frir une expé­rience immer­sive. Les sites en 3D ont tendance à nous faire oublier le temps et nous rete­nir beau­coup plus long­temps que les sites clas­siques. Seul bémol : les sites aux graphismes complexes ont des temps de char­ge­ment très longs, cette charge peut entraî­ner des ralen­tis­se­ments, des gels de pages, ou faire chauf­fer nos ordi­na­teurs. Avant de se lancer dans une concep­tion de site web en 3D, il convient de peser le pour et le contre : béné­fices, opti­mi­sa­tion possibles, consom­ma­tion d’éner­gie et temps de char­ge­ment sont autant de points d’at­ten­tion qu’il faudra prendre en compte.

Quelques exemples : https://www.reed.be/ • https://show­case.with­google.com/heal­th­care-secu­rity/ • https://lesinge.paris/fr • https://delas­sus.com/en/

Anima­tions et micro-inter­ac­tions

Les anima­tions et micro-inté­rac­tions conti­nuent leur pous­sée dans le petit monde du web, elles sont désor­mais un pré-requis pour offrir une expé­rience agréable et donner une sensa­tion de robus­tesse à votre produit. Le soucis du détail, les feed-backs utili­sa­teurs et le petit truc en plus de la concur­rence, ne cher­chez plus, c’est ça !

Quelques exemples : https://www.krown­themes.com/ • https://desi­gned­by­wo­men.org/ • https://carni­val.withs­po­tify.com/

Une atten­tion plus marquée sur les perfor­mances et la concep­tion mobile first

C’est évidem­ment une tendance lourde des 10 dernières années : la concep­tion pour les devices mobiles. Si globa­le­ment l’ef­fort pour que les sites soient, à quelques excep­tions près, respon­sives, la philo­so­phie mobile first reste à systé­ma­ti­ser. L’ana­lyse des parcours et des modes de consom­ma­tion est un indice fiable pour envi­sa­ger l’ef­fort de déve­lop­pe­ment à consa­crer à l’adap­ta­bi­lité aux diffé­rents devices. Raccour­cir les pages, oublier les pavés de textes SEO et allé­ger les pages sont le maître mot pour une expé­rience réus­sie sur tous les devices, que ce soit pour vos utili­sa­teurs ou pour le bien de votre ranking !

2021 : du nouveau en UI

Le come-back des textures

L’ère du flat design les avait complè­te­ment anni­hi­lées, elles sont aujourd’­hui de retour : les textures ! Papiers, bois, grains, ou textures impar­faites, elles ajoutent de la chaleur, de l’hu­ma­nité et de l’au­then­ti­cité à nos desi­gns, tout en donnant l’im­pres­sion à l’uti­li­sa­teur de pouvoir toucher son écran, comme s’il avait un véri­table objet sous les yeux.

Quelques exemples : https://tiger­tells.fun/ • https://www.superhi.com/ • https://waste­not.world/

Glass­mor­phism : arrière-plans flous et colo­rés

Sure­ment aussi éphé­mère que le Néomor­phism (qui signe déjà sa fin), la tendance du Glass­mor­phism risque fort d’émer­ger en 2021. Cet effet est basé sur un flou d’ar­rière-plan sur un objet, un peu comme un verre dépo­li… Ici encore, on cherche à donner l’im­pres­sion que les fonds sont palpables et réels. On peut aussi obser­ver une variante de cet effet, appliquée aux arrières-plans de site en petites touches ou avec des couleurs vives.

Un exemple : https://mymind.com/ ou encore le nouvel OS d’Apple : Big sur !

Le choc entre deux visions du web

2 grandes tendances radi­ca­le­ment oppo­sées risquent de s’af­fron­ter : – d’un côté les sites web éco-conçus : sobres et hyper mutua­li­sés, ils s’at­tèlent à conce­voir un web pauvre en consom­ma­tion de ressources – d’un autre côté les sites web ultra créa­tifs où les visuels et les anima­tions sont au premier plan : oubliez les templates, chaque page a sa propre iden­tité.

Et les tendances de concep­tion ?

L’hy­per-person­na­li­sa­tion

On connais­sait déjà cette tendance avec le e-commerce et les recom­man­da­tions person­na­li­sées en fonc­tion du profil utili­sa­teur, on peut aisé­ment prédire qu’a­vec l’ac­crois­se­ment des données utili­sa­teurs connec­tées, les sites web s’adap­te­ront de plus en plus aux attentes et aux besoins de l’uti­li­sa­teur. On fera sentir à l’uti­li­sa­teur que le contenu est créé spécia­le­ment pour lui pour créer un taux d’en­ga­ge­ment plus fort et plus durable. Look and feel, ton utilisé et autres aides à la navi­ga­tion seront des axes de déve­lop­pe­ment majeurs. L’hy­per-person­na­li­sa­tion n’est pas simple à mettre en place et reste pour le moment limi­tée : la collecte de data, leur analyse et la créa­tion de patterns spéci­fiques à chaque utili­sa­teur sont des stra­té­gies encore très onéreuses. Sans oublier que de nombreux utili­sa­teurs sont réfrac­taires à la collecte et l’ex­ploi­ta­tion de leurs données, de quelle que manière que ce soit.

Un exemple : https://2020.byspo­tify.com/us?locale=en

L’avè­ne­ment des expé­riences à distance

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En 2020, nous avons dû nous éloi­gner physique­ment les uns des autres, et il semble­rait que nous n’en ayons pas encore fini avec la distan­cia­tion… Pour ne pas perdre le contact avec nos proches ou nos collègues, les expé­riences immer­sives à distance se sont multi­pliées et les expé­riences exis­tantes sont montées en puis­sance. L’exemple le plus parlant est celui de Zoom, dont la valeur bour­sière a crû de plus de 600% ! Cours, confé­rences, sports ou simples conver­sa­tions entre amis, son utilité n’est plus à démon­ter. En paral­lèle, la réalité augmen­tée conti­nue de se déve­lop­per mais plus lente­ment : santé, éduca­tion, culture : de nombreux domaines s’en sont empa­rés avec la pandé­mie.

Les expé­riences immer­sives pour compen­ser les manques de la vie en confi­ne­ment conti­nue­ront égale­ment de se déve­lop­per massi­ve­ment.

Quelques exemples : https://brow­se­rhis­tory.squa­res­pace.com/ • https://shut­down.gallery/ • https://char­togne-taillet.com/en

Des formu­laires ultra simpli­fiés

Les formu­laires fleuves sont un des prin­ci­paux irri­tants sur un site, ils nuisent à l’ex­pé­rience globale et à la conver­sion. En 2021, on demande le mini­mum à l’uti­li­sa­teur pour ache­ter ou créer un compte. Cette tendance forte­ment ampli­fiée par RGPD n’est pas encore acquise, loin de là !

La VR n’at­tein­dra pas son apogée

Perçue depuis plusieurs années comme LA grande tendance à venir, force est de consta­ter que la VR peine à trou­ver son public : besoin de place, équi­pe­ment cher, encom­brant, qui donne le mal de mer et s’adapte mal pour les porteurs de lunet­tes… La VR semble même avoir été large­ment mise de côté par les concep­teurs de jeux vidéos, après un très fort inté­rêt. Fina­le­ment, la VR chez soi, c’est comme la télé 3D, personne ne s’en sert ou presque.