Les Core Web Vitals : ces indicateurs UX à surveiller pour un bon SEO.

Mais de quoi s’agit-il exactement ? Tout simplement d’une des mises à jour majeures de Google en 2021. En effet, en mai 2020, Google avait annoncé le déploiement de métriques mesurant la performance et l’expérience utilisateur (UX) des pages web. Ces métriques UX sont déjà à prendre en compte comme facteur de ranking depuis mai 2021 – le déploiement ayant pris fin en aout 2021.
Core Web Vitals : quels sont ces nouveaux critères à prendre en compte ?
En résumé il y a 3 principaux facteurs combinés au cœur du projet Core Web Vitals :
Le temps de chargement à travers le Largest Contentful Paint (LCP) qui est l’indicateur qui mesure précisément le temps écoulé entre le début du chargement de la page et le moment où une partie du contenu de la page est affichée à l’écran. Une bonne note est attribuée par Google quand celui-ci se situe en dessous des 2, 5 secondes, il vous faudra impérativement éviter d’être au-dessus des 4 secondes. C’est l’indicateur de performance par excellence. Dites adieu à vos visuels Uploadé en HD pour un affichage sur Mobile et passez les dans des outils tiers comme https://squoosh.app/ 🙂
Il ne faut pas le confondre avec le second indicateur de ce trio : le First Input Delay (FID). Il s’agit de l’indicateur qui mesure le temps écoulé entre le moment où un utilisateur interagit pour la première fois avec une page (c’est-à-dire lorsqu’il clique sur un lien, appuie sur un bouton) jusqu’au moment où le navigateur est réellement en mesure de répondre à cette interaction. Le FID mesurera la première impression que les utilisateurs ont de la vitesse de chargement de votre site. A ce titre, Google attend un First Input Delay inférieur à 100ms, sans jamais dépasser les 300 ms. Performance toujours, mais aussi intelligence dans la conception et la hiérarchisation de l’information.
Et enfin nous retrouvons le dernier des 3 indicateurs : le Cumulative Layout Shift (CLS). Il s’agit l’indicateur mesurant la stabilité visuelle du contenu de la page. Il est le critère permettant à Google de quantifier les changements de mise en page subis par l’internaute. Le score CLS doit être le plus proche possible de 0, mais considéré comme bon en dessous de 0, 1, et surtout très mauvais au dessus de 0, 25. Cet indicateur permet de lutter contre le chargement à rebours des infos sur une page. Avez-vous déjà lu un article en ligne lorsque quelque chose change soudainement sur la page ? Sans avertissement, le texte bouge, et vous perdez le fil de votre lecture ; ou pire encore : vous êtes sur le point d’appuyer sur un lien ou un bouton, mais à l’instant où votre doigt se pose – BOUM – le lien se déplace et vous finissez par cliquer sur autre chose ! L’enfer. Le CLS permet de mesurer cela.
Qu’est-ce que ça change pour le SEO de votre site web ?
Comme nous venons de le voir ces métriques d’expérience utilisateur (UX) font dorénavant partie des critères de positionnement SEO pris en compte par Google depuis mai 2021.
Pour comprendre l’impact de ces critères il faut comprendre pourquoi ils ont été mis en place: Google utilise ces indicateurs pour départager 2 sites web qui proposent un contenu de pertinence égale pour une même requête. En clair, Google souhaite affiner ses recommandations en proposant un ranking meilleur si votre contenu- un contenu déjà qualitatif bien entendu:) – est servi par un site web de qualité et performant.
Des métriques relatives au comportement des utilisateurs sur vos pages vont également être prises en compte. Parmi elles :
Pour répondre aux nouveaux critères de Google, vous devez proposer à vos utilisateurs des pages web rapides et parfaitement optimisées. Précisons quand même que le contenu reste le facteur numéro 1 pris en compte par Google pour classer les sites web dans ses pages de résultats. L’objectif de la firme de Mountain View demeure le même, à savoir proposer les réponses les plus pertinentes aux requêtes saisies par les internautes. Continuez donc à concentrer vos efforts sur la qualité de vos contenus qu’ils soient composés d’audio, d’images, de vidéos ou de textes.
Google parle également de « Page Experience », c’est un ensemble de signaux incluant les Core Web Vitals qui mesurent comment les utilisateurs perçoivent leur expérience sur une page web. En 2021, le contenu seul ne suffit plus pour booster son SEO même si Google précise toujours dans ses publications que l’UX ne remplacera jamais la pertinence du contenu proposé sur une page. Ces critères sont dorénavant à intégrer pour booster votre SEO.
Quels outils SEO pour mesurer les Core Web Vitals ?
L’outil Google Pagespeed Insights permet de tester une page web et d’identifier les pistes d’améliorations. Optimisation des images, optimisation du chargement des ressources Javascript et CSS, minifier les ressources HTML, CSS, JavaScript sont les principales pistes d’amélioration proposées par l’outil.
Avec la Search Console de Google, vous pouvez monitorer vos Core Web Vitals. Pour cela il vous suffit de vous rendre dans le tableau de bord « Signaux web essentiels ». Les différentes URLS de votre site web peuvent être considérées comme lentes ou à améliorer avec à chaque fois la métrique concernée le LCP, le FID ou le CLS.
En conclusion, les Core Web Vitals de Google consacrent pour de bon l’importance de l’expérience utilisateur (UX) comme un des critères de ranking. Même si le contenu reste roi aux yeux du moteur de recherche, les métriques des Core Web Vitals vont être à prendre en compte pour départager deux sites aux contenus similaires, c’est donc une nouvelle donne pour le référencement de votre site web, surtout si vous officiez dans un domaine à forte concurrence.
La question vous intéresse ? Échangeons ensemble sur le sujet ! N’hésitez pas à nous contacter.
A lire également
Figma vol.3 : le process de validation client
Non classé • Méthodologie • ProtipsSketch-Invision vs. Figma Après plusieurs longs mois de résistance, nous sommes définitivement passés sur Figma, et c’est indéniable c’est un
Figma vol.2 : Les plugins
Méthodologie • ProtipsPour continuer notre série sur le logiciel Figma, nous allons nous pencher dans ce deuxième article sur ces petites extensions